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jeudi 29 juillet 2010

Interview de Mickael Mossé, de First The Real Estate

Mickael Mossé, de l’agence First The Real Estate, nous explique comment profiter de la crise Américaine, où investir et les pièges à éviter …

INTERVIEW

En quelques années Miami est devenu l’une des villes les plus attractives auprès des investisseurs Européens est plus particulièrement auprès des Français. Expliquez nous quelles sont les raisons de cet engouement ?

Mickael Mossé (Responsable First The Real Estate FRANCE) : De nombreux Français profitent de la crise des subprime et de la baisse du dollar pour acheter un pied-à-terre en Floride, avec une préférence pour Miami.

Tout d’abord soulignons que la Floride est le quatrième état des Etats-Unis avec plus de quinze millions d’habitants et il est au premier rang grâce à son indicateur de développement, essentiellement dû à l’industrie du tourisme et des loisirs, mais aussi aux nouvelles technologies, à la recherche, et à l’information.

À Miami, le français est la troisième langue parlée. Les expatriés y seraient environ 30 000.
Sans parler du nombre croissant de vacanciers hexagonaux.
Ils ont toujours été attirés par Miami il n’y a pas que le climat Miami est devenue une ville culturelle et une vraie plate-forme économique entre l’Amérique du Nord et celle du Sud. »

Ensuite soulignons les réelles opportunités de diversifications de placements pour les investisseurs Européens qu’offre l’immobilier à Miami.
Il faut savoir que Miami dispose d’une large gamme de produits dont les prix débute à des niveaux très largement inférieurs à ceux des niveaux européens.
Sans oublier que les produits proposés sont bien souvent de nettement meilleures qualités qu’en Europe.
La récente crise des subprimes a fait chuter le marché immobilier de Miami de 20 à 40%.

Par exemple un de nos clients Français a ainsi pu s’offrir en décembre, un appartement de 100 m² à South Beach à -35%.

A cela il faut bien évidemment ajouter la fiscalité attractive très avantageuse de l’état de la Floride qui a provoqué l’afflux massif d’investisseurs et spéculateurs étrangers.
De grandes opportunités sont offertes à ceux qui sauront saisir leur chance.

On entend beaucoup parler de « Short sale » et de Forclosures ». Pouvez vous nous expliquer la différence entre une « short sale » et un « forclosure » ?

Mickael Mossé : Une « Short Sale » c’est quand le prêteur (la Banque), accepte de recevoir moins que la somme qui a été prêtée initialement à l’emprunteur.
Le prêteur peut accepter un remboursement moindre que la somme empruntée pour éviter la saisie immobilière, ce qui lui coûterait encore plus cher.
Dans ce cas, au lieu d’acheter le bien au vendeur, vous l’achetez directement à la banque émettrice du prêt à un prix vraiment inférieur.
Prenons un exemple : Un propriétaire va devoir être saisi de son bien Immobilier, il a un prêt immobilier à la banque de $500,000.
Nous faisons une offre d’achat à la Banque de $400,000, la banque accepte cette somme comme remboursement de la somme totale empruntée.
Vous devenez ainsi propriétaire du bien et l’emprunteur n’a plus de dette.

Un Forclosure est une saisie immobilière, la banque devient propriétaire du bien immobilier, ce procédé est coûteux pour la banque et prend beaucoup plus de temps qu’une Short Sale.

Comment se déroule l’acquisition de biens immobiliers issue d’une « short sale ou d’un forclosures » et quels sont les pièges à éviter ?

Mickael Mossé : L’acquisition d’une unité immobilière qui est issue d’une « Short Sale » ou d’un « Forclosure » se déroule en cinq étapes :

1) Recherche des meilleures unités sur le marché.
2) Vérification de la « solvabilité » de la banque (propriétaire ou prêteuse) pour savoir si elle n’a pas trop d’actifs douteux. En effet suite à la crise Boursière, si la banque a trop de ces actifs (crédits) il y a trop de risques et cela pourrait nuire à l’opération.
3) Expertise de l’immeuble et de l’unité choisie (type de construction, système électrique, montant des charges, situation géographique, travaux éventuels à prévoir, prix sur le marché ect..).
4) Négociation auprès de la banque.
5) Offre d’achat.

Toutes ces étapes prennent environ 1 mois.
Toutefois, elles s’avèrent nécessaire pour un investissement comme celui-ci car, aujourd’hui il y a beaucoup d’unités de ce type à Miami et les agences immobilières et/ou les banques veulent s’en débarrasser le plus rapidement possible.
De ce fait, elles vous vendent l’unité pour 400 000 $ alors qu’elle avance en valoir 600 000 $ et vous influence de ne pas tarder quant à l’acquisition de ces affaires. En revanche, le prix n’est pas l’unique critère à prendre en compte et les risques d’avoir des surprises une fois l’acquisition réalisée (charges qui passent de 400 $ initialement prévu à 1 200 $, mauvais état des appartements, difficulté à trouver des locataires ect..) sont bien réel si nous ne faisons pas toutes ces vérifications et expertises en amont.
De plus, n’oublions pas qu’en terme d’acquéreurs, nous nous trouvons en position de « force » vis à vis des banques et des agences immobilières.

Dans quel quartier nous conseillez vous d’investir à Miami actuellement ?

Mickael Mossé : Miami est compose de différents quartier tous plus intéressants les uns que les autres pour investir. Cela va varier en fonction du budget.

Que ce soit le quartier de BAL HARBOR, le « Neuilly » de Miami Beach, caractérisée par ses boutiques de luxes et ses immeubles de très grand standing, sans oublier les trois ”Iles de milliardaires: FISHER ISLAND, INDIAN CREEK et STAR ISLAND. Comme pour Aventura, qui est le quartier le plus recherché par les familles américaines de professionnels et de cadres de hauts niveaux. les écoles privées sont à recommander dans cette région.

Vous pourriez être attirés aussi par Coral Gable qui est l’un des plus beaux quartiers de Miami. Il est composé de quartiers résidentiels de jardins bien dessinés, et de parcs verdoyants avec des terrains de golf et des canaux. Il y également Brickell Avenue qui est composé de condominium luxueux qui font de cet endroit le « nec plus ultra » de Miami spécialement par ceux qui recherchent la vue sur la baie de Miami.

Et le plus connu, South Beach Miami, qui est une région de spéculation des valeurs immobilières, surtout dans le quartier « Art Déco », qui est essentiellement composée d’immeubles de standing avec vue sur l’Océan et de quelques propriétés de rêves situées dans les îles et sur les canaux.
Cette région attire jeunes et moins jeunes, la « jet set » internationale, les investisseurs et les vacanciers du monde entier, les artistes ou les cadres. Le marché immobilier y est déjà à son sommet.
Enfin, on ne pourrait pas conclure ce chapitre sur Miami Beach sans parler du fleuron de sa renommée internationale et le centre de sa vie nocturne, OCEAN DRIVE, avec ses terrasses de café à la française et ses restaurants très prisés des touristes, ainsi que le nouveau quartier piétonnier de LINCOLN ROAD.
Quelque soit le style de vie que vous recherchez pour investir ou vivre, Miami vous offre les plus beaux immeubles et maisons dans des endroits paradisiaques.

Pouvez vous nous décrire votre société « First The Real Estate» ?

Mickael Mossé : FIRST: The Real Estate est une marque du Groupe Totality, qui a réalisé un chiffre d’affaires en 2007 de plus de 140 millions d’euros.
Nous opérons dans le domaine du conseil en matière d’achat immobilier dans les principaux marchés internationaux notamment, aux États Unis et à Panama City. FIRST: The Real Estate est le fruit de l’expérience et du professionnalisme de chefs d’entreprise qui exerce depuis plus de 20 ans, au niveau international, dans le domaine de l’immobilier, du marketing et de la distribution.

Vos services ?

Mickael Mossé : Beaucoup de nos clients nous demandent de les accompagner dans l’achat d’immeubles en divers points de la planète, mais nous préférons nous limiter exclusivement à des endroits qui répondent à des caractéristiques bien précises :

1. Certitude du droit
2. Rapport de conversion de l’euro : le rapport euro/dollar est actuellement dans une période très positive pour l’euro
3. Réglementation du bâtiment et immobilière
4. Allègements fiscaux et incitations à l’investissement : les pays en question prévoient beaucoup
d’incitations et de privilèges fiscaux
5. Période historique particulière du pays choisi

L’objectif de FIRST: The Real Estate est de permettre à quiconque, du petit épargnant au grand investisseur, d’acheter des biens immobiliers dans les endroits les plus rentables au monde, assisté dans toutes les étapes de l’achat par une équipe de professionnel de haut niveau.

Concrètement notre mission consiste à mettre à disposition de l’investisseur notre expertise financière, afin qu’il puisse diversifier et améliorer le rendement de son patrimoine par le plus solide des investissements: l’immobilier

Que diriez-vous pour conclure ?

Mickael Mossé : En pleine crise des subprime, les banques américaines et les promoteurs accueillent ces clients étrangers à bras ouverts. Ils comptent sur eux pour prendre le relais de spéculateurs qui, ces dernières années, ont acheté sur plan, parfois jusqu’à une quarantaine d’appartements…
De grandes opportunités sont offertes à ceux qui sauront saisir leur chance. Ceux qui attendent pour profiter de prix bas devraient revoir leur stratégie et plutôt rechercher les bonnes affaires aujourd’hui, car après les soldes, c’est fini.

Ou pouvons nous vous contactez ?

Vous pouvez nous contacter directement ou via notre site internet www.immobilierenfloride.com.

Contact Mickael Mossé :
First The Real Estate
+1 786 623 44 56

Web : www.immobilierenfloride.com
Mail : m.mosse@therealfirst.com

Miami, le nouvel Eldorado des investisseurs français ?

Alors que l’immobilier de prestige rentable à des prix abordables se fait de plus en plus rare en France, les investisseurs français lorgnent désormais de l’autre côté de l’Atlantique pour dénicher les meilleurs placements.

Parmi ceux-ci, la résidence First Deco commercialisée par First The Real Estate promet un coin de paradis Art Déco à 3 « bloks » d’Ocean Drive à Miami !

Depuis quelques années, la Floride a le vent en poupe chez les investisseurs français.
A cela rien d’étonnant d’ailleurs : avec un Euro fort vis-à-vis du dollar et une baisse notable des prix du mètre carré outre-Atlantique, investir sur le sol américain n’a jamais été aussi rentable.

Comme de plus la Floride jouit d’un climat privilégié et d’un essor économique discontinu porté par le tourisme et les nouvelles technologies, de nombreux Français profitent du moment pour concilier placement et plaisir.

Mais encore faut-il trouver le bien idéal !

A cette question, First The Real Estate rétorque avec un produit spécifique : la résidence First Deco !

Située à l’angle de Meridian Avenue et 7th Street, la résidence First Déco se distingue de part son emplacement à 3 blocks seulement d’Ocean Drive et de la plage la plus « select » de Miami Beach.

Ancrée à quelques encablures de Collins Avenue, de l’hôtel Hilton Bentley Beach, du Delano et de toute la « Miami trendy », elle est à proximité immédiate des restaurants, des magasins et des lieux de divertissements.

A cet emplacement exceptionnel First Deco ajoute un argument supplémentaire : cette résidence est en effet une résidence Art Déco faisant partie du « District Art Deco » de Miami Beach.

Comme une petite centaine d’immeubles, elle est classée et est concernée par les règles de protection des immeubles anciens Art Déco.

Sur deux étages, la résidence First Deco décline avec panache tout le charme des plus beaux immeubles Art Déco construits dans les années 30.

Le jardin de la résidence First Deco est lui aussi un exemple typique de «garden art» dans le plus pur style «Beach Deco».

Ce bâtiment, proposé à la vente en exclusivité par First The Real Estate fait l’objet actuellement d’une réhabilitation complète et offrira dès la fin 2010, des finitions de grand standing.

L’offre se composera de 16 unités comprenant un living, une salle de bain et une chambre a coucher.

Une forte rentabilité

Pour mieux assurer la rentabilité de ses biens à la vente, First The Real Estate a créé une chaîne de « Boutique Résidence » (First Deco, First Evelyn, First Sofi, etc…) en charge de gérer au mieux la location de chaque appartement. En investissant dans l’un des appartements de First The Real Estate, le propriétaire dispose ainsi d’une formule particulièrement intéressante : la Boutique Résidence se charge en effet de gérer les locations à la nuit, au week-end, à la semaine ou encore à l’année avec un taux d’occupation record du fait de l’emplacement privilégié des biens.

A propos de First The Real Estate

FIRST The Real Estate est une marque du groupe « TOTALITY GROUP SPA », groupe qui a réalisé en 2009 un volume d’affaire de plus de 180 millions d’euros. Le groupe propose des biens et des services immobiliers en Floride, à Panama et à New-York.

Contact

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Mickael Mossé
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m.mosse@therealfirst.com

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Pourquoi les bonnes affaires se feront-elles pendant la crise immobilière ?

On le lit partout : Le milieu immobilier passe une crise. Face à cette médiatisation, beaucoup de clients deviennent attentistes, ils reportent leur achat dans quelques mois, voire quelques années en espérant profiter d’une baisse notable et globale des prix. Comme s’il y allait avoir un “reset” des grilles de tarifs. Mais les bonnes affaires sont à faire justement pendant la crise, et sûrement pas une fois que les stocks des promoteurs auront diminué…

Pendant plus de 10 ans, l’immobilier était en pleine progression, les clients étaient nombreux et finançables.

Revenons à la source de la crise immobilière. Pendant plus de 10 ans, l’immobilier était en pleine progression, les clients étaient nombreux et finançables. On lançait un programme immobilier, on montait un bureau de vente, et les prospects affluaient. C’était facile.

Les promoteurs, face à cet effervescence, ont lancé des constructions tout azimut. Mais un jour, la crise des subprimes a complètement refroidit les banquiers sur les ouvertures de ligne de crédit. Là où certains clients étaient finançables, ils sont désormais devenus non solvables… Là où la tolérance d’endettement était de 35%, elle est désormais abaissée à moins de 30%. Les stocks d’appartements et de maisons grandissant très rapidement, le nombre de client potentiel diminuant à l’opposé, il s’est passé ce qu’il devait se passer : une forte baisse des réservations.

La presse a fait le reste. On lit par ci, par là, que l’immobilier ne vend plus. On accuse les prix (quelques fois de manière justifié, il y a des abus comme dans n’importe quel autre secteur), mais on ne parle pas du vrai facteur dissuasif : la difficulté d’obtenir un prêt et son taux augmentant continuellement. Ajouté à cela quelques promoteurs peu scrupuleux qui ont construit dans des endroits reculés pour faire de la défiscalisation pure et dure, les clients victimes ont foncé dans le mur. Il ne faut pas oublier que l’immobilier n’est pas un produit d’investissement dont on peut se détacher du contexte socio-géographique.

Beaucoup de stock, moins de clients solvables.

Alors les gens se disent que les prix vont baisser, et donc attendent… Attentisme. Même ceux qui sont finançables attendent.
Erreur ?
Expliquez-moi pourquoi les soldes existent ? Les produits invendus, fin de série, d’ancienne collection se cumulent dans le stock des commerçants, et cela a un coût : des frais liés au stockage et le coût de l’argent qui dort. Alors dans ce cas, il vaut mieux se détacher de ces produits quitte à les vendre à perte, et cela n’est autorisé que pendant les soldes.

Après les soldes, les prix des nouvelles collections vont-ils baisser ? Non. Après les soldes, les prix des nouvelles collections vont-ils baisser ? Non. Les commerçants doivent gagner leur vie comme tout le monde, ils ne peuvent continuellement brader leurs offres.

C’est pareil actuellement dans l’immobilier, c’est ce qu’on appelle la crise immobilière : comment vider les stocks des programmes en fin de commercialisation ?

Un petit schéma pour être parfaitement clair :
1. Le stock d’appartements et de maisons est élevé.
2. Le nombre de clients finançables diminue.
3. Les promoteurs doivent écouler leur stock pour dégager du cash pour supporter leurs charges fixes.
4. Certaines bonnes affaires vont apparaître sur certains programmes et lots bien précis. On le voit déjà sur les sites des promoteurs nationaux qui cassent les prix de certains lots invendus ou encore font leurs ventes sur des site comme vente-privee.com.
5. Quand le stock aura atteint une taille acceptable, la demande étant toujours structurellement supérieure à l’offre, les prix vont recommencer à augmenter, suivant au moins la revalorisation inflationniste.

La règle est simple, c’est la règle de base du commerce : Demande > Offre… Il n’y aura pas une baisse globale et significative des prix, mais des offres ponctuelles très intéressantes pendant la période de crise.

Ceux qui attendent pour profiter de prix bas devraient revoir leur stratégie et plutôt rechercher les bonnes affaires aujourd’hui, car après les soldes, c’est fini…

Pourquoi la Floride ?

La Floride est le quatrième état des Etats-Unis avec plus de quinze millions d’habitants et il est au premier rang grâce à son indicateur de développement, essentiellement dû à l’industrie du tourisme et des loisirs, mais aussi aux nouvelles technologies, à la recherche, et à l’information. La suprématie technologique de la Floride.

En Floride on trouve de nombreuses entreprises qui œuvrent dans le secteur des technologies, faites de plus de 17 000 activités, avec plus de 270 000 ouvriers hautement spécialiser.

Les Etats-Unis se positionnent comme :
- Le 4e cyber Etat pour l’emploi dans la haute technologie.
- Le 4e Etat le plus important pour la présence d’entreprise high tech.
- Le 3e plus grand exportateur de produits et services high tech.

La Floride a une présence considérable et grandissante dans les secteur de la new-economy au niveau des sciences biologiques, de la technologie informatique, aéronautique et aérospatial, de la sécurité et de la défense des services financiers et principalement de l’immobilier.

LA FLORIDE : UNE PORTE D'ACCES GLOBALE

La Floride est le centre stratégique et économique de l’Amérique.
Sa position géographique unie à la stabilité économique et politique en font le centre du commerce et de la finance de tout l’hémisphère.
La Floride du sud, en particulier, dispose d'une force de travail multiculturel et multi ethniques qui facilite le commerce à travers tous les Etats- Unis.
Miami, en effet, est souvent considéré comme le centre des affaires pour l’Amérique Latine et Centrale.

LA « PREDISPOSITION », C'EST A DIRE LA MENTALITE D’ENTREPREUNEUR DE LA FLORIDE.

La Floride bénéficie d’un des taux les plus haut de formation d’entrepreneurs des Etats- Unis et elle le siège du second centre entrepreneur national. La Floride est considérée comme une des meilleures positions pour les petites entreprises et les sociétés de petite dimension mais avec un haut taux de croissance qui marque le secteur de la new-economy.

L’Etat accueille de nombreux « incubateurs technologique », accélérateurs et centres de recherches universitaires, qui unissent le monde du travail et le monde universitaire pour la commercialisation des nouvelles technologies et de découvertes scientifiques.

La connexion de la Floride avec le reste du monde a des racines profondes en tous sens.

La Floride dispose d’un des système les plus complet de transport multi-modaux, constitué d’aéroports internationaux, de ports navals, un réseau capillaire d’autoroutes et de lignes ferroviaires et le centre spatial Kennedy, qui définit les standard des port spatiaux.

La Floride est équipée pour le succès, on y trouve de nombreux centres qui permettent la transmission rapide de données des Etats- Unis vers l’Europe, vers l’Amérique latine, vers l’Afrique.

LA CROISSANCE ECONOMIQUE DE LA FLORIDE

Contrairement à beaucoup de régions qui font de grands efforts juste pour maintenir leur statue quo, la machine économique de la Floride grandit continuellement.

Pour avoir une idée des dimensions et du potentiel de la Floride il faut considérer que :
- Si la Floride était un pays, elle serait la 15e puissance économique du monde.
- La Floride est la 8e puissance économique de l’hémisphère occidentale.
- En plus du produit interne généré elle représente la plateforme pour le commerce avec les Amériques.
- 2 villes profitent particulièrement de ce développement : ORLANDO et MIAMI

Miami, est une ville en plein boom immobilier avec près d'une cinquantaine de tours en construction dans le centre et quantités d'appartements prêts à être livrés, mais certains quartiers commencent à sentir les effets de la crise qui touche les Etats-Unis.

Dans l'ensemble du comté de Miami-Dade, le rythme des ventes a diminué de quasiment 40% d'une année sur l'autre.
Le marché immobilier est considérablement ralenti en raison des difficultés des emprunteurs à rembourser leurs mensualités et de la crise actuelle.
Les banques sont elles-même en difficulté en raison d'impayés et accordent moins facilement de prêts, mais cela concerne surtout les acheteurs américains pas les Européens.

Le prix actuel du mètre carré sur le marché immobilier américain résulte d'une baisse enregistrée il y seize mois de cela. La flambée des taux variables en hypothécaire, rend la vie dure aux foyers américains sur-endettés, en revanche les Européens peuvent tirer parti d'un Euro fort (malgré la baisse de ces dernier mois). Cela leurs permet de bénéficier d’un pouvoir d’achat bien supérieur aux investisseurs américains, ajouté à la forte baisse des prix des biens immobilier sur Miami il y a vraiment de très bonnes opportunités à saisir.

Il ne sert à rien d’attendre indéfiniment que les prix remontent, et qu'une nouvelle flambée spéculatoire des prix reparte de plus belle.
Les appartements ou maisons achetés à moitie prix, valent toujours le prix qu'elles valaient il y a de cela quelques mois.
Seulement face aux impératifs de remboursements des prêts, les biens sont vendus à un prix bien moindre. Il n est plus question dans ce cas présent de faire des bénéfices, mais belle et bien de ne pas perdre d’argent. Et comme on le dit si bien, le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Les acheteurs Européens ont ainsi tout intérêt à investir à Miami. Ils pourront avoir accès à des biens de qualités, voir de très grandes qualités et à des prix très avantageux.

D'autant plus, comme indiquer précédemment, avec le taux actuel de l’Euro. Ils feront alors beaucoup plus de bénéfices quand ils revendront leurs biens d ici quelques années.
Plutôt que d'attendre que les prix repartent à la hausse, que le marche s'affole de nouveau et ainsi faire des bénéfices bien moindre il faut investir maintenant. En attendant de revendre quand sa sera le meilleur moment il faudra louer votre bien immobilier et c’est bien pour ça qu’il faut ensuite investir dans des produits porteurs, de qualités, qui seront toujours recherchés par les locataires comme le Knickerbocker ou le Groove garden.

Un bon appartement, bien situé, trouvera toujours un locataire. Il ne faut pas non plus être trop pessimiste car il se fait encore de nombreuses locations à Miami, c’est essentiellement au niveau des ventes que le marche c’est ralenti ces derniers mois.
De plus, les bons quartiers, les zones porteuses et génératrices d’argent (Miami Beach, Groove Garden, Aventura) se portent bien.

Notre société, First The Real Estate

FIRST The Real Estate est une marque de Totality, groupe qui a réalisé en 2007 un volume d’affaire de plus de 140 millions d’euro.
FIRST The Real Estate œuvre dans le secteur du conseil pour les investissements immobilier à l'étranger dans les marchés internationaux les plus importants et avantageux pour les Européens, avec une importante spécialisation sur le secteur des Etats-Unis et de Panama City.
Fort de ses fondations multi culturelles et grâce à une équipe de professionnels du plus haut niveau, FIRST the Real Estate a gagné une crédibilité internationale au cours de ces dernières années en assurant une assistance personnalisée et un service d'accompagnement exemplaire de tous ses clients.
Notre professionnalisme et notre recherche permanente de perfection dans l'ensemble de nos opérations nous ont permis de gagner la confiance d'un réseau d'investisseurs du monde entier.

Notre équipe francophone est ici pour vous guider et vous conseiller dans vos investissements à l'étranger en assurant une sécurité et une rentabilité maximum et en proposant également un appui juridique, fiscal et administratif.



Mickael Mossé
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Bulle immobilière américaine des années 2000

La bulle immobilière américaine des années 2000 était une bulle immobilière observée à l'échelle nationale aux États-Unis sur l'ensemble du marché immobilier américain et en particulier en Californie, Floride, Nevada, Oregon, Colorado, Michigan, les états du nord et du sud-ouest.

Sur le plan national, un pic de l'indice des prix immobiliers a été observé début 2005. Le déclin commencé début 2006 par la crise des subprimes se poursuit toujours à l'heure actuelle avec la plus forte baisse observée le 30 décembre 2008 par l'indice Case-Shillerdes prix immobilier1.

L'augmentation du nombre de saisies et expropriations en 2006-2007 suite à la baisse des prix a provoqué la crise financière de 2007-2008 se répercutant sur les différentes catégories du secteur des prêts hypothécaire américains (crédits "subprime", Alt-A, prime). En octobre 2007, le secrétaire du Trésor américain, à l'époque Henry Paulson, a qualifié l'explosion de la bulle immobilière comme « le risque le plus important pour notre économie »2.

L'explosion de la bulle immobilière a eu non seulement un impact direct sur la valeur nette des habitations mais également sur le marché hypothécaire américain, les promoteurs, les constructeurs, les commerces de détail spécialisés, les hedge funds ainsi que les banques étrangères3provoquant une récession à l'échelle nationale puis mondiale.

Les craintes liées aux importantes conséquences possibles sur l'économie américaine de l'explosion de la bulle immobilière américaine ont amené le président George W. Bush et le président de la réserve fédérale Ben Bernanke à procéder à un sauvetage limité des propriétaires en difficulté pour rembourser leur crédit hypothécaire4. En 2008, le gouvernement américain a alloué 900 milliards de $ en prêts et sauvetages divers dont environ la moitié de somme aux agences quasi-gouvernementales : La Federal National Mortgage Association (Fannie Mae), laFederal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie Mac) et la Federal Housing Administration5.

SOMMAIRE

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CONTEXTE [MODIFIER]

Graphe de l'économiste Robert Shiller confrontant l'indice historique des prix de l'immobilier américain ajustés par rapport à l'évolution de la population, les coûts de construction ainsi que les taux d'intérêts du trésor américain à 10 ans. Ce dernier est extrait de la seconde éditionExubérance irrationnelle (livre), 2nd ed6. Robert Shiller a montré qu'en tenant compte de l'inflation, les prix ont augmenté de 0,4% par an durant la période 1890–2004 et de 0,7% par an durant les années 1940–2004, tandis que les données de l'administration américaine (US Census Data) de 1940–2004 suggère plutôt un accroissement de 2% par an de la valeur des biens immobiliers.

Une bulle immobilière peut survenir à l'échelle locale ou globale au niveau d'un marché immobilier.

Les dernières phases de la bulle sont caractérisées par des hausses rapides de la valeur des biens jusqu'à atteindre des niveaux irrationnels par rapport aux revenus, au ratio prix/loyer et enfin par rapport aux différents indices de solvabilité. Cette phase est généralement suivie d'une baisse générale des prix immobiliers laissant les acquéreurs dans une position d'équité négative où la dette liée au prêt immobilier est bien supérieure à la valeur du bien immobilier.

Les causes sous-jacentes d'une bulle immobilière sont complexes. De nombreux facteurs ont été suggérés par les économistes comme des taux d'intérêts faibles, une politique accommodante de prêts de la part des banques et enfin une fièvre spéculative3,78,9,10. Cette bulle peut être reliée à celle du marché d'actions de la nouvelle économie des années 1990 6,11,12,13,14.

La bulle immobilière américaine coïncide également avec de nombreuses autres observées au Royaume-Uni, en Espagne, France, Belgique, Pologne, Hongrie, Roumanie, Ukraine, Russie, Maroc, à Hong Kong et en Corée du Sud15,16,17 qui, pour le marché américain a commencé en 2004 – 200518,19,20,21,22,23.

L'ancien responsable de la banque centrale centrale américaine Alan Greenspan qui a fortement baissé les taux d'intérêts à court terme afin de limiter la récession de 2001-2002 a reconnu le fait qu'il existait une bulle dans le domaine de l'immobilier24,25 et il a également admis, au début de la crise des subprimes, « Je n'en ai pris conscience que très tardivement en 2005 et 2006 »26.

La crise des subprimes a été engendrée par l'impossibilité pour un grand nombre de propriétaires de rembourser les traites lorsque le taux variable de leur prêt, initialement beaucoup plus bas lors de la période promotionnelle, s'est ajusté au taux usuel du marché. Le président directeur général de l'agence hypothécaires Freddie Mac, Richard F. Syron, qui a reconnu « Il y avait une bulle »27, ainsi que l'économiste Robert Shillerpréviennent que le prix des biens immobiliers est surévalué et que la correction durera des années avec probablement plusieurs milliers de milliards de $ de pertes sur la valeur des biens immobiliers27. Greenspan alerte sur une forte baisse possible à deux chiffres des biens immobiliers, bien supérieure à celle envisagée par la plupart des personnes25. Les problèmes pour les accédants à la propriété possédant un bon historique de crédit apparaissent mi-2007 provoquant une mise en garde du plus grand prêteur américain, Countrywide Financial, qu'une reprise dans le secteur ne pourrait pas être espérée au moins avant 2009 parce que les prix baissaient à un rythme jamais observé sauf peut-être durant la grande dépression28.

L'impact de l'explosion de la valeur des biens immobiliers sur l'économie américaine depuis la récession de 2001-2002 a été un important facteur de reprise économique parce qu'une part significative du boom de la consommation des ménages a été reliée à l'explosion du refinancement hypothécaire qui a permis à de nombreuses personnes à la fois de réduire le montant de la traite de leur prêt immobilier avec des taux d'intérêts plus bas et récupérer un capital de leur maison, la valeur de cette dernière ayant fortement augmenté7. Généralement, il est souvent admis qu'une bulle ne peut détectée qu'après-coup par les nombreux acteurs lors de la phase de correction et du retour vers la tendance historique.

CHRONOLOGIE [MODIFIER]

IDENTIFICATION DE LA BULLE IMMOBILIÈRE [MODIFIER]

Bien qu'il soit communément admis qu'une bulle spéculative est difficile à identifier avant son explosion, plusieurs économistes (principalement fin 2004 et au début 2005), en observant de nombreux facteurs économiques, ont déclaré qu'il y avait une bulle immobilière aux États-Unis6,17,29,30,31,32,33,34. Néanmoins, le fait qu'il n'y aurait pas eu de mises en garde au sujet d'une possible crise ont été balayées en août 2008 dans leThe New York Times qui relate le fait que Richard F. Syron, le président général deFreddie Mac a reçu une note de David Andrukonis, l'ancien responsable de la gestion des risques en 2003 sur le fait que Freddie Mac finançait des prêts risqués qui menaçait la stabilité financière de Freddie Mac. Dans cette note, Mr. Andrukonis a écrit que "ces prêts seraient susceptibles de causer un énorme risque financier et sur la réputation de l'entreprise et du pays"35. L'article révèle que plus deux douzaines de haut responsables ont reconnu que M. Syron avait simplement décidé d'ignorer ces mises en garde. D'autres avertissements datent de 2001 lorsque le gouverneur de la Réserve fédérale Edward Gramlich pose la question des risques causés par les prêts à risques dits subprimes 36. L'agence Reuters rapporte en octobre 2007 qu'un analyste de Merrill Lynch a émis des craintes sur le fait que des entreprises pourraient souffrir de leur investissements dans les prêts subprimes. Le magazine Economist spécifie que "la hausse mondiale des prix immobiliers est la plus grande bulle de l'histoire "37 impliquant que toute explication de la bulle immobilière doit tenir compte de causes globales mais également de facteurs spécifiques à ceux des États-Unis. Le responsable de la Réserve Fédérale, Alan Greenspan a déclaré mi-2005 qu'au minimum, il a y au minimum un peu de mousse (au niveau du marché immobilier américain… Il est difficile de ne pas voir qu'il y a localement de nombreuses bulles; en 2007, Greenspan admettra que le terme mousse était un euphémisme de bulle"25. Au début 2006, le président Bush déclara au sujet du boom immobilier: " si les maisons deviennent trop chères, les gens arrêteront d'acheter…l'économie doit être cyclique "[citation nécessaire]. Sur la base des statistiques du marché immobilier qui indiquent un déclin du marché, des ventes en baisse, une augmentation du stock de logements mis en vente, des prix médians en baisse et l'augmentation du taux de défauts, , des économistes ont conclu que la correction au niveau du marché immobilier américain a commencé en 200638,39 Un article extrait du magazine Fortuneen mai 2006 déclare que " la grande bulle immobilière a finalement commencé à dégonfler… Dans de nombreuses parties du pays, les listes de baisse de prix ont remplacées les listes d'attente ou les banales enchères pour la révervation d'appartements19

Le chef économiste de Freddie Mac et le directeur du centre des études immobilières de l'université de Harvard (Harvard University's Joint Center for Housing Studies, JCHS) ont nié l'existence d'une bulle immobilière à l'échelle nationale et ont exprimé des doutes sur le fait qu'un déclin significatif des prix immobiliers fût possible au vu de la hausse des prix depuis la dépression des années 1930 et de l'anticipation de l'accroissement de la demande par la génération du Baby Boom et le taux bas de chômage40,41,42 Néanmoins des voix se sont exprimées sur le fait que financement reçu par le JCHS par l'industrie immobilière ont affecté son jugement 43 David Lereah, le précédent chef de l'association des agents immobiliers (NAR) a distribué le rapport anti-bulle en août 2005 afin de " répondre aux accusations irresponsables faites par les médias et les universités locales "44 En autre, le rapport déclare que "la population ne doit pas être inquiète sur le fait que les prix immobiliers augmentent plus rapidement que les revenus des ménages" et qu'il n'existe aucun risque d'une bulle immobilière au vu de la demande sur le marché immobilier et d'autres facteurs économiques prévisibles, et qu'un ralentissement dans la croissance des prix immobiliers peut être envisagé mais dans de nombreuses régions, la pénurie va persister et les prix immobiliers sont susceptibles de continuer à croître par rapport aux normes historiques"[citation nécessaire]. À la suite de rapports indiquant un déclin rapide des ventes et une baisse des prix en août 200645,46 Lereah a admis qu'il envisageait "que les prix immobiliers baissent de 5% à l'échelle nationale, plus dans certains marchés moins dans d'autres. Dans d'autres métropoles comme en Floride et en Californie où les prix ont atteints des sommets pourraient subir un atterrissage dur "22.

Les ventes nationales ainsi que les prix baissent de manière dramatique en mars 2007 — le déclin le plus important depuis 1989 et la crise des Savings and Loan crisis. Selon les données de la NAR, les ventes étaient en baisse de 13% de 482.000 par rapport au pic de 554.000 en mars 2006, et le prix médian national a baissé de 6%, à 217.000 $ contre 230.200 $ en juillet 200623.John A. Kilpatrick de Greenfield Advisors dont les propos sont rapportés par Bloomberg News le 14 juin 2007 établit le lien entre le nombre croissant de personnes dont leurs maisons sont repossédées par les banques et au niveau local la baisse des prix immobiliers : Vivre dans une région où de nombreuses personnes perdent leurs maisons peut engendrer une baisse de 10 à 20% de la valeur du bien immobilier…dans certains cas cela laisser le propriétaire le laissant en équité négative. Les maisons juste à côté vont être touchées "47. Le sénat américain Banking Committee mène des auditions sur la bulle immobilière et les pratiques de prêts immobiliers en 2006, intitulé "La bulle immobilière et son implication pour l'économie" and "Estimation du risque: Assessing Non-Traditional Mortgage Products". À la suite de la crise des subprimes et l'explosion de l'industrie financières des prêts subprimes en Mars 2007, le sénateur Chris Dodd, responsable du Banking Committee auditionne les responsables de cinq firmes de prêts à risques afin de témoigner et d'expliquer leur politique d'offre de prêts. Le sénateur Dodd a déclaré que les pratiques de prêts prédatrices a mis en danger des millions de propriétaires10. Les sénateurs démocrates comme le Charles Schumer de New York ont également proposé un sauvetage par le gouvernement fédéral des emprunteurs de prêts à risque de manière à sauver ces propriétaires qui risquent de perdre leur résidence10.

CAUSES DE LA BULLE IMMOBILIÈRE [MODIFIER]

BULLE NATIONALE OU BULLES LOCALES ? [MODIFIER]

Prix immobiliers ajustés de l'inflation aux États-Unis par États (Période 1998-2006)

L'augmentation des prix immobiliers a été non-uniforme, ce qui a fait dire à certans économistes, dont l'ancien responsable de la FED Alan Greenspan, que les États-Unis ne connaissaient pas une bulle à l'échelle nationale en soi, mais un certain nombres de bulles localisées48. Néanmoins, en 2007, Greenspan admis qu'il y avait effectivement une bulle immobilière et que l'ensemble de l'écume formée s'était agglomerée en une bulle unique "25. Malgré des politiques accomandantes de prêts et de faibles taux d'intérêts, de nombreuses régions ont subies une hausse très limitée durant la bulle. Sur les 20 plus grandes métropoles suivies par l'indice immobilier S&P/Case-Shiller, six (Dallas, Cleveland, Detroit, Denver, Atlanta, et Charlotte) ont été l'objet d'une hausse de moins de 10% ajustée de l'inflation en 2001–200649. Durant la même période, 7 métropoles (Tampa, Miami, San Diego, Los Angeles, Las Vegas, Phoenix, et Washington DC) se sont appréciées de plus de 80%. Néanmoins, les bulles immobilière ne sont pas observées toujours au même endroit et à la même époque. Par exemple, à San Diego et à Los Angeles, il a déjà été observé des hausses de prix très importantes durant le boom des années 1990 tandis que les bulles à Las Vegas et à Phoenix ne se sont développées qu'en 2003 et 2004 respectivement.

Paradoxalement, lors du dégonflement de la bulle immobilière50, dans des métropoles (comme Denver et Atlanta), des taux élevés de saisie ont été observés bien qu'ils ont été relativement épargnés par la bulle immobilière. Ce phénomène a également était observé dans certains villes de la Rust Belt comme Detroit51 et Cleveland52, où des écomonies relativement faibles à l'échelle locale ont produit une hausse modeste des prix durant les années 2000 et un déclin significatif et un taux de saisie important en 2007. En janvier, la Californie, le Michigan, l'Ohio et la Floride étaient les états avec des taux très élevé de saisies. En juillet 2008, les prix en glissement annuel ont baissé dans 24 des 25 métropoles américaines, la Californie et le Sudouest subissant les plus grandes baisses de prix. Selon les statistiques, uniquement Milwaukee a vu une hausse des prix après juillet 200753.

EFFETS COLLATÉRAUX [MODIFIER]

La hausse sans précédent des prix immobiliers entre 1997 et 2005 a été à l'origine de larges effets au niveau de l'économie des États-Unis:

  • L'effet le plus important est sur le marché de la construction de maisons neuves. En 2005, 1.283.000 nouvelles maisons ont été vendues par rapport à une moyenne de 609.000 par an durant la période 1990-199554. Les constructeurs les plus importants comme D. R. Horton, Pulteet Lennar ont vu le sommet de leur capatalisation boursière et de leurs bénéfices en 2004-2005.Les actions de D. R. Horton's sont montées de 3 $au début des années 1997 à un plus haut de 42,82 $ le 20 juillet 2005. Les bénéfices de Pulte Corp's ont augmentés de 2,33 milliards en 1996 à 14,69 milliards en 200555,56,57
  • Extraction d'équité- les prêts basés sur l'équité immobilière et le refinancement ont grossi de manière considérable depuis le début des années 1990. Selon les estimations de la Réserve fédérale, en 2005 les propriétaires ont extrait 750 milliards d'équité de leurs maisons (par rapport à un niveau de 106 milliards en 1996), dépensant les 2/3 pour de la consommation personnelle, travaux d'embelissement de la maison et les dettes de cartes de crédits58.
  • Il est largement admis que la croissance d'activité économique produite par le gonflement de la bulle immobilière en 2001-2003 a permis d'éviter une récession très importante de l'économie américaine à la suite de l'explosion de la bulle Internet59
  • La croissance rapide des prix et l'exacerbation des différences de prix a forcé de nombreux résidents à fuir les centres hors de prix des zones métropolitaines, engendrant une croissance explosive exurbs dans certaines régions. La population de Riverside County en Californie a quasiment doublé, de 1.170.413 en 1990 à 2.026.803 en 2006, à cause de sa relative proximité des villes de San Diego et Los Angeles. Sur la côte Est, Loudoun County, Virginia près de Washington, DC a vu sa population tripler entre 1990 et 2006. [citation nécessaire]

La correction du marché immobilier en 2006-2007 a inversé ces tendances [citation nécessaire]. En août 2007, la valeur des actions de D.R. Horton et Pulte Corp a baissé d'un tiers par rapport à leurs sommets respectifs, les ventes de résidences étant en forte chute. Certaines des villes et des régions qui ont été l'objet d'une croissance importante durant la période 2000-2005 ont commencé à réaliser un taux de saisies important50. Il a été suggéré que la faiblesse de l'industrie immobilière et la chute de consommation causée par l'extraction d'équité par les ménages américains pourrait aboutir à une récession60. En mars 2008, la société Thomson Financial constate que l'indice d'activité de la Réserve fédérale de Chicago pour février a envoyé le signal que la récession a probablement commencé…"61. Le prix des actions de Fannie Mae et deFreddie Macs'effondre en 2008, parce que les investisseurs sont inquiets de leur manque de capital pour faire face aux pertes de leur portefeuille de 5000 milliards de prêts et de garanties.

CORRECTION DU MARCHÉ IMMOBILIER [MODIFIER]

Comparaison du glissement mensuel de l'indice Case-Shiller des prix immobiliers pour les deux périodes de correction immobilière en 2005 (en rouge) et durant la crise des années 1990 (en bleu). L'origine des valeurs est prise immédiatement après le premier mois de baisse durant toute la correction jusqu'à la fin du cycle.

L'explication du chef du service économique de l'association des agents immobiliers américains NAR, David Lereah, "Ce qui s'est passé", lors de la conférence en 2006 62

  • Le boom s'est terminé en août 2005
  • Les taux immobiliers ont augmenté d'un point
  • Les conditions de solvabilité se sont dégradées
  • Les spéculateurs ont déserté le marché
  • La confiance des acheteurs a plongé
  • Les acheteurs de maisons secondaires se sont écartés du marché
  • Les acheteurs souhaitant une habitation plus vaste se sont écartés du marché
  • Les primo-accédants ont été écartés du marché

En se basant sur les tendances historiques des prix immobiliers américains,6,63 de nombreux économistes et journalistes ont prédit des corrections de l'ordre de quelques pourcent, jusqu'à 50% ou plus, de la valeur dans certains marchés 18,64,65,6667et bien que l'atterrissage n'ait pas affecté toutes les régions des États-Unis, un certain nombre se sont alarmés que la correction pourrait être violente et sévère.68,69L'économiste en chef, Mark Zandi du service de recherche économique de l'entreprise Moody'sEconomy.com a prédit un krach avec une dépréciation à deux chiffres dans certaines villes américaines en 2007–2009.370,71 Dans un papier présenté au symposium économique de la Réserve Fédérale en août 2007, l'économiste Robert Shiller a prévenu, "Les exemples des cycles précédents indiquent que les baisses majeures au niveau des prix réels du marché immobilier dans certaines régions sont possibles à partir d'aujourd'hui et dans un futur proche "72.

EXPLOSION DU MARCHÉ SUBPRIME [MODIFIER]

Article principal : Crise des subprimes.
"Bank run" des clients de la banque britanniqueNorthern Rock attendant devant la porte des agences afin de retirer leurs économies dans une panique liée à la crise financière issue de la crise des subprimes

En mars 2007, l'industrie financière américaine liée aux crédits immobiliers dit "subprimes" s'effondre à cause d'un taux bien plus important que prévu de défauts, provoquant la banqueroute de plus de 25 courtiers, tandis que de nombreux autres annoncent des pertes colossales et se mettent en vente 73 Les actions du principal courtier en prêts subprimes du pays, New Century Financial, plongent de 84% au milieu des investigations du département de la justice américaine (Justice Department), avant de se déclarer en faillite sous l'égide du chapitre 11, le 2 avril 2007, avec un passif excédant 100 million de $.74 Le manager du plus grand fond obligataire américain PIMCO a prévenu en juin 2007 que la crise des subprimes n'était pas un évènement localisé et que celle-ci aurait un impact sur l'économie et sur les prix immobiliers.75 Bill Gross, l'un des plus respectables experts financiers, 76 a également critiqué d'une manière sarcatisque les notes de l'agence de crédit Moody's attribuées aux titres CDO, ces actifs financiers étant susceptibles de s'effondrer :

« AAA? Vous avez été charmé, Mr. Moody's et Mr. Poor's par le maquillage, les haut talons ou le tatouage en bas du dos ?" Beaucoup de ces jolies "filles" ne sont pas des actifs ayant une valeur faciale de 100 par rapport au $... Le point majeur est qu'il y ait 100 milliards de dollars de ces "déchets" toxiques... Le problème réside au coeur de l'Amérique, avec des millions et millions de maisons surévaluées. 76 »

Le magazine Business Week s'est fait l'écho de prévisions par des analystes financiers que l'explosion du marché des prêts subprimes aurait comme conséquence une baisse de revenus pour les grandes banques d'investissement de Wall Street au niveau des opérations de bourse, au niveau des prêts adossés à des obligations (mortgage-backed securities), dont Bear Stearns, Lehman Brothers, Goldman Sachs, Merrill Lynch etMorgan Stanley73. La solvabilité de deux hedge funds gérés par Bear Stearns a été mise en péril en juin 2007, après que la banque Merrill Lynch a vendu des actifs saisis et que trois autres banques ont fermé leurs positions. Les fonds avaient 20 milliards de $ d'actifs en portefeuille mais avaient perdu des milliards sur des obligations addossées à des prêts à risques subprimes 77. La société H&R Block a également rapporté avoir fait une perte trimestrielle de 677 millions de $ sur différentes transactions qui incluent le courtier en prêts à risques, ainsi que des dépréciations et des provisions sur des prêts et la baisse des prix des emprunts sur le marché secondaire. La valeur des actifs nets s'est effondrée de 21% au 30 avril 2007 78 Le chef du cabinet de consultance pour l'industrie financière Wakefield Co. met en garde sur le fait que

« Cela sera une crise sans aucune comparaison avec les précédentes. Des milliards vont être perdus. »

La banque d'investissement Bear Stearns s'engage à fournir un prêt de de 3,2 milliards de $, le 22 juin 2007, afin de sauver ses hedges funds risquant l'explosion à cause de mauvais paris sur les prêts immobiliers subprimes 79. Face à ces évènements, Peter Schiff, le président d'Euro Pacific Capital, a souligné que si les obligations des fonds deBear Stearns seraient vendues aux enchères sur le marché, des valeurs bien plus faibles de ces actifs seraient révélées. Schiff a également ajouté

« ceci forcerait les autres fonds spéculatifs à évaluer d'une manière similaire la valeur de leurs actifs. Ce serait incroyable qu'une solution émerge de Wall Street afin d'arriver à une telle catastrophe...? Néanmoins, leurs véritables faiblesses vont révéler les abysses dans lesquelles le marché immobilier est sur le point de plonger."80. »

Le New York Times fait le lien entre cette crise des fonds spéculatifs et une politique laxiste en matière de prêts : "La crise cette semaine, avec le quasi-effondrement des deux hedges funds gérés par Bear Stearns, provient directement du marché immobilier et de la chute par les critères laxistes d'octroi de prêts qui ont fait pleuvoir l'argent sur le marché mais laissant ensuite de nombreuses personnes avec d'énormes difficultés pour garder leurs maisons."79.

La crise financière s'accentue le 9 août 2007 avec l'annonce de la banque française BNP Paribas sur ses difficultés à évaluer à leur juste valeur des actifs de trois fonds communs de placement de types monétaire à cause d'une exposition aux marchés subprimes américains.81. De manière à faire face à cette exposition potentielle (mais pas encore quantifiée) des banques européennes au marché subprime américain, la banque centrale européenne(BCE) réagit immédiatement aux perturbations de marché en ouvrant massivement des lignes de crédit de 96,8 milliards € (130 milliards de $) à faible taux d'intérêt 82. Le jour suivant la propagation de la panique financière au sujet des restrictions de crédits qui se sont propagées à l'Europe, la banque centrale américaine (FED) a également conduit des opérations d'open market, de manière à injecter 38 milliards de $ de réserves temporaires afin d'aider le système financier à surmonter les effets du "credit crunch" [citation nécessaire]. De manière à minimiser les effets des restrictions de crédit, le 17 août à 8h15 du matin, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, décide de baisser son taux directeur, qui correspond au taux de prêt entre les banques commerciales et la réserve fédérale, de 50 points de base, de 5.75% à 6.25%. La raison invoquée par la FED est que les turbulences observées sur les marchés financiers ont accru le risque d'un déclin économique. Au début de l'effondrement de l'industrie financière des prêts subprimes, le sénateur Chris Dodd, responsable du comitéBanking Committee tient des audiences en mars 2007 dans lesquelles il est demandé aux responsables des cinq plus grand courtiers de prêts subprimes d'exposer et d'expliquer leur politique d'octroi de prêts. Dodd a déclaré que les pratiques de prêts prédatrices menaçaient des millions de propriétaires 10. De manière complémentaire, les sénateurs démocrates comme le sénateur de New York Charles Schumer ont proposé un sauvetage par le gouvernement fédéral des emprunteurs subprimes comme celui de la crise des Savings and Loan, de manière à éviter aux propriétaires la perte de leur résidence. Les opposants à cette proposition de loi ont mis en lumière le fait qu'un sauvetage par le gouvernement des emprunteurs subprimes n'était pas dans les intérêts de l'économie américaine, parce qu'il va créer un mauvais précédent et un hasard moral et qu'il aggraverait dans le futur les problèmes de spéculation au niveau du marché immobilier.


Lou Ranieri de Salomon Brothers, créateur du marché des mortgage-backed securitiesdans les années 1970, a mis en garde au sujet de l'impact futur des défauts sur les emprunts :

« "On est au début de la tempête... Si vous pensez que la situation est mauvaise, imaginez ce qu'il en sera au milieu de la crise. »

Selon lui, plus de 100 milliards de dollars en prêts hypothécaires sont susceptibles d'être en défaut lorsque les problèmes observés au niveau du marché à risque (subprime) vont aussi émerger sur le marché des prêts conventionels (prime) 83. Il est important de rappeler que l'ancien responsable de la réserve fédérale, Alan Greenspan, a glorifié dans un discours en 2005 la croissance de l'industrie des prêts hypothécaires à risques (subprimes) et les outils utilisés pour s'assurer de la solvabilité des emprunteurs 84. Greenspan a été fortement critiqué pour son rôle dans la formation de la bulle immobilière et de la crise économique de 2008 qui a suivi, à cause des remarques précédentes et les encouragements qu'il a formulés pour utiliser des prêts à taux variable 85 , 86 , 87Concernant l'exubérance irrationelle au niveau de la croissance des subprimes, Greenspan concèdera plus tard : "Je ne m'en suis réellement rendu compte qu'en fin 2005 et 2006."26

Le 13 septembre 2007, la banque britannique Northern Rock demande à la Banque d'Angleterre (BOE) un financement d'urgence à cause des problèmes de liquidités liés à la crise des subprimes 88. Ces problèmes ont précipités un bank run au niveau des différentes agences de la Northern Rock au Royaume-Uni par des clients effrayés qui ont transféré "environ deux milliards de livres en seulement trois jours" 89.



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